Une autre gestion sanitaire est possible : vaccination préventive élargie et vite ! Appel à mobilisation par la Confédération paysanne du Jura.
Jusqu'où ira la stratégie de l'Etat dans sa violence et sa brutalité dans la gestion de la crise sanitaire ?
Alors que la maladie n'est pas transmissible à l'homme, cette gestion a pour principal but de donner des gages de bonne foi à l'UE*, qui menace de remttre en question le statut indemne de la France, avec de graves impacts sur la filière d'exportation de bovins vivants.
- l'élargissement de la vaccination a minima à tous les départements non indemnes c'est a dire inclus en partie où totalité dans une zone règlementée, pour prendre une longueur d'avance sur la maladie. Si le Jura avait été vacciné dès qu'il a été concerné par la zone réglementée, la situation aurait pu être bien différente aujourd'hui. Une vaccination d'anticipation permettant de limiter le nombre de foyers et de drames.
- parallèlement à cela, la mise en place d'une véritable politique sanitaire qui puisse s'affranchir des enjeux commerciaux, qui contraignent actuellemet les possibilités d'anticipation. La diplomatie sanitaire avec les pays partenaires importateurs d'un côté et la pression sur l'UE* pour appuyer le déclassement de la maladie sont prioritaires pour cela ;
- son opposition à l'abattage total des lots, qui malgré le carnage n'a pas permis d'endiguer la propagation de la maladie au delà des foyers. L'euthanasie partielle des bêtes malades (et mal en point) et la surveillance des bêtes non abattues, pourrait être une alternative à l'abattage total des lots.
Fort de ces constats, la Confédération paysanne du Jura soutiendra tout éleveur et éleveuse touché-e par l'épidémie, menacé-e par l'abattage et qui souhaiterait s'y opposer. Les paysan-nes impacté-es ne sont pas des "héros", mais bien des victimes d'une position sanitaire menée aveuglément qui s'abat avec violence sur les paysan-nes. La volonté d'éradication, déjà impossible, ne conduira qu'à une accumulation de drames.








