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DNC
10.12.2025
Pour une autre gestion sanitaire, maintenant : stop aux massacres !
10.12.2025 - MERCREDI 10 DECEMBRE à 12H : CONVERGENCE PAYSANNE et CITOYENNE devant la Gare de Besançon !
Joignez vous à la manifestation à l'appel de Cédric, Céline et Maxime Lhomme, de la Confédération paysanne BFC et de la Coordination rurale 25 : pour que les 83 bovins de Pouilley-Français soient parmi les dernières victimes d'une gestion autoritaire de la DNB !
STOP AUX MASSACRES ! UNE AUTRE GESTION SANITAIRE MAINTENANT !
Mardi 2 décembre, à Pouilley-Français dans le Doubs, la gestion de la crise DNB par la ministre Genevard a atteint le sommet de la honte, avec l'abattage des 83 bovins d'un troupeau pourtant vacciné, usant de manière disproportionnée de la force, dans la cour même de la ferme et en présence des éleveurs et de leur famille.
L'appel de la famille Lhomme, paysans honnêtes et respectés simples et humbles, qui ne demandaient qu'à continuer leur vie en produisant pour nourrir, a été entendu dans toutes les campagnes, bien au delà du Doubs.
Plus de 400 paysan-nes, riverain-es, et citoyen-es ont répondu présents, ainsi que les syndicats agricoles de la Confédération paysanne et de la Coordination rurale. Un recours au tribunal administratif a été déposé en urgence et rejeté le jour même.
Comme si les suicides, les crises successives, la disparition de nombreuses fermes ne suffisaient pas, l'Etat et sa Ministre d'Agriculture ajoutent désormais la violence à nos souffrances.
Mais où sont les dirigeants de la FDSEA* et des JA*? Le cul entre deux chaises, entre l'ampleur prise par la mobilisation contre le massacre de Pouilley-Français, et un soutien indéfectible à la politique sanitaire, l'ambiguïté de leurs positions est insupportable. La Ministre pousse quant à elle toujours plus loin sa logique, emportant avec elle les éleveurs et éleveuses victimes, et non "héros", d'une politique sanitaire mortifère. La famille Lhomme est venue s'ajouter à la longue liste de ces victimes, mais c'est la tête haute qu'ils continuent de porter leur voix, malgré le drame.
Alors qu'aucune politique d'anticipation n'est à l'œuvre et laisse augurer l'explosion des cas dès la fin de l'hiver, depuis des mois, les voix s'élèvent pour faire valoir une gestion sanitaire alternative, exigeant notamment :
une vaccination élargie à tout le territoire pour anticiper la propagation de la maladie (en parallèle d'une diplomatie sanitaire pour permettre l'exportation de bêtes vaccinées vers les pays importateurs de bovins)
la fin des abattages aveugles pour l'application d'une gestion dans la nuance en fonction du contexte de l'état des animaux
la déclassification de la maladie au niveau européen
une approche préventive et anticipatrice de la gestion des maladies qui touchent les animaux d'élevage, privilégiant le dialogue et l'écoute des éleveurs de terrain (et non des soit disant "responsables" abonnés aux réunions de salon).
Depuis les Savoies sacrifiées durant l'été, les vagues d'abattage n'en finissent plus, du Doubs jusqu'au Pyrénées Orientales. Il est temps que cesse le massacre ! Il est temps de faire infléchir cette politique avant qu'elle ne fasse d'autres victimes ! Il est temps d'imposer une autre gestion de la crise, pour que plus aucun paysan n'ait à se lever le matin, la stabule silencieuse et que les éleveurs retrouvent un peu de sérénité dans leur travail quotidien.
Une gestion sanitaire efficace suppose le consentement et l'adhésion, le contraire de la seringue et du bâton que nous subissons ! Pour que cessent la peur et les prises de risques, il faut que nos troupeaux ne soient plus sous la menace permanente d'être abattus.
Les citoyen.nes conscient.es de ce qui se passe ne cautionnent pas la mise à mort d'animaux qui peuvent encore les nourrir localement et régionalement, alors que la DNB ne présente pas de danger pour l'humain et la consommation. Les impôts des contribuables doivent servir à protéger les agriculteurs et leur travail, et non pas à payer des abattages, des indemnisations et autres protocoles autoritaires.
Eleveurs, éleveuses, paysans et paysannes,
Ensemble,
soyons nombreux à Besançon mercredi 10 décembre pour que les jours sombres finissent enfin !
Ensemble,
exigeons une autre gestion sanitaire que celle qui broie des vies, tue nos animaux, fragilise notre agriculture, met en péril nos élevages plein air et nos productions de qualité.
Rassemblement dans le calme et la dignité, sans heurts ni débordements.
Cedric, Céline et Maxime LHOMME
Rendez vous devant la gare à 12h. Infos à venir sur : https://www.facebook.com/conf2590/








